Depuis le début d’année, les banques sont moins nombreuses à octroyer des prêts immobiliers. De plus, la crise sanitaire a envenimé la situation à cause d’une possible récession économique. Cela implique que les ménages ressentent du mal à payer leurs emprunts. Pourtant, la situation est loin de se stabiliser. Mais est-ce que tous ses éléments réduisent l’accès des ménages à de nouveaux prêts auprès des banques ?
Pourquoi la banque accorde moins de prêts ?
Depuis le début de l’année, les autorités financières (HCSF) ont demandé aux banques de devenir plus sélectives au moment d’accorder un crédit immobilier. Ainsi, un emprunteur n’aura plus la possibilité d’accéder à un crédit quand son taux d’endettement est supérieur à 33 %. Cela implique qu’un salarié devrait envisager de disposer de 67 % de reste à vivre avant de demander un prêt auprès de sa banque. Pour information, le reste à vivre correspond aux montants financiers que le salarié utilisera pour ses charges personnelles. Exemple, le paiement de ses factures, l’étude des enfants ou la nourriture. Tandis que, les 33 % seront le pourcentage alloué aux remboursements mensuels de son prêt. Les autorités financières ont également demandé aux banques d’éviter l’octroi d’un crédit immobilier dont la durée de prêt court jusqu’à 25 ans.
Les conséquences des mesures prises par la HCSF sur les ménages ?
Après la décision de la HCSF, les ménages sont moins nombreux à accéder au prêt bancaire. Ainsi, il est faux d’affirmer que la banque refuse plus de crédit qu’auparavant. Cependant, l’étude de dossier est devenue plus minutieuse pour les demandeurs de crédits. En pratique, les emprunteurs doivent disposer d’un salaire conséquent tous les mois afin de bénéficier d’un prêt immobilier. Dans le cas contraire, la banque refusera catégoriquement la demande de prêt. L’autre solution est de diminuer les coûts totaux des charges mensuelles de l’emprunteur pour dégager les 67 % de reste à vivre.
Les autres informations à connaître pour un prêt immobilier ?
Outre, les banques demandent des apports financiers au moment d’accorder un crédit. Pourtant, il reste difficile de financer une partie de l’acquisition immobilière avec la situation économique actuelle. En effet, la crise sanitaire a mis à mal l’épargne de nombreux français. Toutefois, il existe des exceptions en ce qui concerne les primo-accédant et les acquéreurs de résidence principale.